C’est à l’âge de 13 ans que Dominique fait sa première expérience
entrepreneuriale. Membre d’un groupe de musique, il reçoit une demande de son
école afin de participer à un évènement regroupant le corps professoral et les
étudiants. Fier, il demande à être payé. « Ce n’est pas parce qu’on a
du fun, qu’il ne faut pas être payé », se dit-il ce jour-là. Il venait de
conclure son premier contrat. Par la suite, le groupe se produit lors de
mariages, d’assemblées de Chevaliers de Colomb et de festivals. À 16 ans, il
ouvre, au nom du groupe, son premier compte commercial.
Parallèlement aux activités du groupe et en plus de mener ses études de
front, il commence à enseigner la musique et développe un réseau de contacts de
plus en plus grand. À un tel point qu’un jour, un professeur s’exclame :
« Dominique, tu as plus de contrats et d’élèves que j’en ai moi-même et
ton salaire est plus élevé que le mien ! » Cette affirmation résonne dans
la tête du jeune garçon qui décide, quelques semaines plus tard, de se
consacrer à ses activités musicales.
Construire son entreprise
petit à petit
Grand communicateur ayant un réseau bien établi à Montréal dans le
domaine de la musique, de l’entrepreneuriat et de la production, Dominique
Blais n’a eu recours à aucune forme de financement. « J’ai construit mon
entreprise pierre par pierre. Au début, j’ai mis une pancarte dans la vitrine
et j’enseignais avec ma guitare et un lutrin dans mon immense local. Au fur et
à mesure que je recevais de nouvelles inscriptions, j’ai construit des studios,
acheté un piano, une batterie, monté un studio d’enregistrement et ainsi de
suite. »
Pour Dominique, il ne fait aucun doute que la créativité est une
qualité essentielle en entrepreneuriat. Nous ne parlons pas ici de la
créativité artistique, mais plutôt de la recherche constante d’innovations.
« Comme entrepreneur, il faut toujours trouver de nouvelles approches, de
nouvelles idées, de nouveaux produits pour répondre aux besoins de nos clients.
C’est comme ça que, des cours de musique, nous en sommes venus à faire des séances
d’enregistrement en studio qui nous ont, à leur tour, menés à créer et à vendre
des disques mettant en vedette nos élèves », déclare fièrement Dominique
Blais.
« Pour être entrepreneur, il faut être capable d’avoir une vision
claire et limpide de soi-même : ce qu’on a et ce qu’on n’a pas, ce qu’on veut,
ce qu’on est prêt à faire pour l’avoir. Il faut se connaître et connaître ce
dont on est capable parce qu’il faut pouvoir sauter dans le train quand il
passe. Mais il faut surtout avoir l’humilité de reconnaître ce dont on n’est
pas capable pour éviter de prendre des engagements qu’on ne pourra pas
respecter », ajoute le dynamique entrepreneur.
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