lundi 16 décembre 2013

Joyeux temps des fêtes!


Bonjour à tous!
Un petit mot en ce lundi matin, pour vous souhaiter une belle période des fêtes. Le blogue fera relâche et reprendra de plus belle dès le début de 2014 avec une nouvelle rédactrice, Lucia Luis. Nous souhaitons continuer à vous informer sur notre quartier et sur le monde des affaires et nourrir votre passion de l’entrepreneuriat.  L’équipe du PITREM vous souhaite une période des fêtes réjouissantes, et une année 2014 pleine de projets à la hauteur de vos aspirations entrepreneuriales.

 

À la prochaine!
Eve Cyr
Agente de sensibilisation à l'entrepreneuriat jeunesse

lundi 9 décembre 2013

L’économie sociale… vous connaissez ?


Le 13 novembre dernier, la Corporation de développement de l’Est (CDEST) célébrait 30 ans d’économie sociale dans Mercier–Hochelaga-Maisonneuve. L’évènement servait à souligner l’apport de cet arrondissement dans l’innovation et le développement de plusieurs initiatives dans ce domaine qui ont su inspirer d’autres quartiers, d’autres villes et même d’autres pays.

Mais même après 30 ans de travail acharné et de réussites inspirantes, l’économie sociale laisse perplexes plusieurs futurs entrepreneurs qui ne connaissent toujours pas cette forme d’économie.

Qu’est-ce que l’économie sociale ?

C’est une forme d’économie qui joint à la fois une vision économique et sociale. Ces entreprises proviennent de milieux variés tels le domaine manufacturier, le commerce de détail en passant par les arts, la culture et l’environnement. Elles sont régies par cinq règles et principes de fonctionnement qui sont :

   l’entreprise de l’économie sociale a pour finalité de servir ses membres ou la collectivité plutôt que de simplement engendrer des profits et viser le rendement financier ;

   elle a une autonomie de gestion par rapport à l’État ;

   elle intègre dans ses statuts et ses façons de faire un processus de décision démocratique impliquant usagères et usagers, travailleuses et travailleurs ;

   elle défend la primauté des personnes et du travail sur le capital dans la répartition de ses surplus et revenus ;

   elle fonde ses activités sur les principes de la participation, de la prise en charge et de la responsabilité individuelle et collective.

mardi 26 novembre 2013

Le financement participatif : une méthode alternative pour financer vos projets


À titre d’entrepreneurs, vous êtes conscients de l’importance de votre réseau social dans le démarrage d’une entreprise. Il est à la fois une source de soutien émotionnel, d’informations pertinentes, d’opportunités d’affaires et de financement.

Au cours des dernières années, le financement par les pairs, appelé financement participatif, s’est formalisé grâce à la naissance de plateformes web telles que Kickstarter. Ces plateformes permettent aux entrepreneurs de mettre en ligne leurs projets pour ensuite solliciter des personnes à participer financièrement à leur réussite. Selon la plateforme choisie, les gens peuvent contribuer aux projets par des dons, des prêts ou par un système de récompense.

Deux plateformes québécoises pour votre financement

Il existe une multitude de sites pouvant vous aider dans votre financement que vous pouvez choisir selon leurs différentes règles de fonctionnement.  Il existe deux plateformes québécoises de contribution en échange de récompenses soit Haricot et Écloid. Ce type de financement est très utilisé dans le milieu artistique et pour des projets de types scolaires. Ce qui n’empêche pas le financement d'un projet d’affaires plus ambitieux.  Au Québec, les projets financés tournent autour de 10 000 $ alors qu’aux États-Unis ceux-ci peuvent atteindre quelques millions de dollars!

Par contre, le financement participatif, aussi appelé crowdfunding, n’est pas miraculeux et demande beaucoup d’efforts pour arriver au résultat escompté. La présentation du projet doit être impeccable, dynamique et professionnelle. Il est important de bien utiliser les médias sociaux et de planifier adéquatement vos stratégies de communication afin de profiter au maximum du temps qui vous est alloué. De plus, il est nécessaire de tenir au courant les contributeurs sur l’avancement du projet pour qu’ils se sentent rassurés de vous confier leur argent.  Finalement, il est important de bien vous renseigner sur les règles d’utilisation des différentes plateformes. Par exemple, vous devrez dès le départ établir un objectif de financement. Sur certains sites, si vous n’atteignez pas l’objectif dans les temps alloués, vos contributeurs seront remboursés et vous ne recevrez rien, alors que d’autres sites vous permettront de garder la somme amassée.  De plus, vous aurez à remettre un pourcentage de votre objectif en frais d’administration qui peut varier entre 5 à 15 %. Soyez donc attentifs avant de vous inscrire. 

lundi 18 novembre 2013

Passeport vers l’entrepreneuriat : deuxième année!


C’est avec grande fierté que nous lançons notre deuxième campagne de visibilité sur les entrepreneurs locaux du quartier Mercier intitulée Passeport vers l’entrepreneuriat. Cette campagne a pour but de vous faire connaître des modèles entrepreneuriaux de persévérance et de dynamisme afin qu’ils puissent vous servir d’inspiration.

Nous vous présentons donc notre premier entrepreneur vedette, Randy Hernandez. Il est un exemple parfait de ce que le travail acharné et une passion dévorante peuvent permettre  de réussir. Après avoir travaillé plusieurs années dans la restauration, Randy se sent las et souhaite trouver  un milieu de travail qui lui permettra d’exprimer davantage sa créativité.  Un membre de sa famille lui offrant de cuisiner un repas à domicile pour une fête, il profite de cette expérience bénévole pour créer sa future entreprise, Rand Y, chef cuisinier privé. Il accumule ainsi les petits contrats jusqu’à sa rencontre avec David Primeau qui devient son mentor. Entrepreneur lui aussi, David l’aide à développer son projet et à trouver des contrats. Randy avoue d’ailleurs qu’il ne faut pas avoir peur de  demander de l’aide et d’aller chercher les conseils de professionnels pour mettre en place son projet.

lundi 11 novembre 2013

L’entrepreneuriat, ça passe par l’innovation

Nous vous présentons Véronique Lecours, une jeune femme de 28 ans, mère de trois enfants en bas âge et propriétaire de  deux entreprises : Sug’art, une entreprise de biscuits personnalisés qui propose de magnifiques et délicieux biscuits pour toutes les occasions en plus d’offrir des cours de confection et Crème et cassonade, une boutique cadeau sur le thème  de la pâtisserie et des sucreries.

 Notre entrepreneur vedette de Mercier,  malgré des études collégiales en architecture et une Attestation d’études collégiales en 3D pour les projets domiciliaires, décide de rester à la maison  pour s’occuper de ses enfants. Pour souligner leur anniversaire, elle leur confectionne des biscuits originaux.  En 2007, elle décide de photographier ses œuvres et de les mettre sur les réseaux sociaux pour partager sa passion. « Un jour, j’ai commencé à recevoir des commandes. En apprenant ça, ma sœur m’a traînée de force à la Corporation de développement de l’Est (CDEST) pour que je m’organise », se rappelle Véronique en riant.

En 2009, elle enregistre son entreprise et, en 2010, elle participe à un programme qui lui garantit une rémunération pendant sa première année de démarrage. Cela lui permet de rédiger son plan d’affaires. « Malgré le fait que les choses changent et évoluent rapidement, avoir pris une année pour réfléchir à la façon de bien démarrer mon entreprise me rend plus solide et me permet de mieux structurer mes nouveaux projets », affirme la jeune entrepreneure.

Le soutien de ses pairs

Véronique Lecours fait partie de « Mamentrepreneures », un regroupement de mères qui possèdent une entreprise ou qui sont travailleuses autonomes. « Si je n’avais pas eu ce réseau, je n’aurais pas tenu le coup. Nous sommes devenues des amies, nous nous soutenons entre nous, nous nous encourageons, nous écoutons et des alliances naissent à travers ça. C’est merveilleux. »

Mentionnons aussi que Sug’Art développe des impressions comestibles de plusieurs formats différents et que l’entreprise est une des seules au Québec à offrir l’achat de feuilles comestibles d’un format de 11 X 17. « J’ai des clients jusqu’en Colombie-Britannique grâce à ce produit », précise fièrement Véronique Lecours.

Grâce au site de sociofinancement Haricot.ca, elle ouvre en novembre 2012 avec l’aide d’une amie, une boutique en ligne où elles vendent des produits d’artisans reliés au thème du sucre.

Où se voit cette entrepreneure dynamique aux mille idées dans le futur? « Ma fille a commencé à dire qu’elle voulait être propriétaire d’une pâtisserie. Ce que l’avenir me réserve? Jamais je n’aurais cru devenir entrepreneure et aujourd’hui, non seulement j’ai une entreprise, mais ma fille en veut une aussi. Tout ce que je souhaite, c’est que mon entreprise continue d’évoluer et que mes enfants continuent de rêver », conclut Véronique Lecours.

lundi 4 novembre 2013

Faire face à la croissance de son entreprise

Nous vous présentons le parcours peu commun de Dominique Blais, propriétaire de Marseille Musique. Cette entreprise offre des cours de musique avec un choix de 14 instruments, des cours de gestion d’entreprise culturelle, des sessions d’enregistrement en studio, la chance de performer sur des scènes renommées et le camp MusiStar, un camp musical de jour pour les jeunes de 7 à 18 ans.

C’est à l’âge de 13 ans que Dominique fait sa première expérience entrepreneuriale. Membre d’un groupe de musique, il reçoit une demande de son école afin de participer à un évènement regroupant le corps professoral et les étudiants. Fier, il demande à être payé. « Ce n’est pas parce qu’on a du fun, qu’il ne faut pas être payé », se dit-il ce jour-là. Il venait de conclure son premier contrat. Par la suite, le groupe se produit lors de mariages, d’assemblées de Chevaliers de Colomb et de festivals. À 16 ans, il ouvre, au nom du groupe, son premier compte commercial.

Parallèlement aux activités du groupe et en plus de mener ses études de front, il commence à enseigner la musique et développe un réseau de contacts de plus en plus grand. À un tel point qu’un jour, un professeur s’exclame : « Dominique, tu as plus de contrats et d’élèves que j’en ai moi-même et ton salaire est plus élevé que le mien ! » Cette affirmation résonne dans la tête du jeune garçon qui décide, quelques semaines plus tard, de se consacrer à ses activités musicales.

lundi 21 octobre 2013

Le mentorat; une clé du succès en entrepreneuriat



Cette semaine, dans le cadre de notre série sur les entrepreneurs de Mercier, nous vous présentons une femme d’origine roumaine, travailleuse autonome et artiste peintre. Claudia Mand vend et expose aujourd’hui ses toiles au Canada et en Europe en plus d’enseigner les arts plastiques et la peinture. Voici l’histoire d’une femme qui a choisi la liberté, le courage et le Québec.

Claudia Mandl, alias Claudia Antonia Pectu, nait en Roumanie et  fait des études en pharmaceutique. Elle travaille 3 ans dans ce domaine. Elle nous parle de ce métier qui semble éloigné du statut de travailleur autonome et nous dit comment il lui a été utile : « en pharmacie, on travaille avec la vie des gens. J’ai appris à réviser trois fois mes intentions avant de passer à l’action. »

Puis, Claudia Mandl décide de s’inscrire à l’École des Beaux-Arts. Elle rencontre un grand artiste roumain, Monsieur Takacs Mihai, qui devient son professeur et son mentor. Il l’initie au milieu artistique roumain en la faisant participer à ses premières expositions et en lui apprenant les rouages du métier. « Cet homme m’a ouvert les portes de la Roumanie et, encore aujourd’hui, je profite de toutes les notions qu’il m’a transmises. », ajoute-t-elle.

À 33 ans, Claudia et sa famille viennent s’établir au Québec pour assurer leur sécurité.  À son arrivée, Claudia parle un peu l’anglais, mais aucunement le français. Pourtant, elle se trouve rapidement un emploi comme technicienne en pharmacie et part à la recherche de galeries d’art pour exposer ses oeuvres. En juin 2004, neuf mois après son arrivée, elle effectue son premier vernissage en sol québécois.

mardi 15 octobre 2013

Les femmes à l’assaut du monde des affaires!


Le mois dernier, une grande dame du milieu de l’entrepreneuriat tirait sa révérence. Le départ à la retraite de Lise Watier laissera un grand vide dans le monde des affaires. Cette précurseure de l’entrepreneuriat féminin a réussi à faire connaitre son entreprise à travers le monde, et ce, pendant plus de 45 ans. Ce modèle de persévérance et de détermination a sans nul doute inspiré une génération de femmes à oser percer dans un milieu d’hommes.

Encore aujourd’hui, seulement 16 % des entreprises canadiennes appartiennent à une femme. De plus, sur les 250 000 entreprises canadiennes possédées par une femme, seulement 20 % sont établis au Québec. * Bien que l’entrepreneuriat féminin soit de plus en plus important au Québec, il y a encore un grand pas à faire pour que la présence des femmes soit égale à celle des hommes.

Qu’est-ce qui explique la moins forte présence des femmes d’affaires?

Quand on questionne les femmes, elles répondent que la conciliation travail-famille est difficile ce qui explique qu’elles partent en affaire en moyenne vers l’âge de 34 ans. Pourtant de nombreuses entrepreneures optent au contraire pour l’entrepreneuriat afin de pouvoir travailler de la maison et avoir des horaires flexibles.

De plus, elles sont moins audacieuses quand il est question de s’endetter. Encore là quelques exceptions : certaines femmes ne craignent pas d’investir leurs économies dans leur rêve. Un bel exemple est l’actrice, chanteuse et entrepreneure Caroline Néron qui a construit, à partir de rien, son entreprise de bijoux il y a dix ans. Peu de gens accordaient de la crédibilité à son projet, doutant que l’artiste pût devenir une femme d’affaires. Elle a su relever le défi et elle est maintenant à la tête d’une entreprise qui génère des revenus de plus de 15 millions et emploie plus de 130 personnes.

lundi 7 octobre 2013

Grande première pour les Carrefours jeunesse-emploi


Les vingt Carrefours jeunesse-emploi (CJE) de l’Île-de-Montréal ont accueilli avec plaisir les nombreux participants ayant assisté au lancement des deux premières capsules vidéo, présentant la diversité des services offerts par les agents de sensibilisation à l’entrepreneuriat jeunesse, à l’occasion d’une grande première qui se tenait au Cinéma Beaubien, le 25 septembre dernier en fin de journée.

Les invités ont eu l’occasion de rencontrer tous les agents de sensibilisation à l’entrepreneuriat jeunesse, de découvrir les différents outils avec lesquels ces agents travaillent et d’échanger sur leurs diverses formes d’implication possible auprès des jeunes. Différents acteurs socio-économiques de l’Île de Montréal étaient présents de même que des représentants d’organisations ayant contribué financièrement au projet,

notamment du Réseau des Carrefours jeunesse-emploi du Québec (RCJEQ) et de la Conférence régionale des élus (CRÉ) de Montréal.

Le point fort de l’événement aura été sans contredit la projection,
en primeur, des capsules vidéo. La première présentait le travail des agents de sensibilisation à l’entrepreneuriat jeunesse dans le milieu scolaire, au niveau du secondaire et la deuxième faisait référence aux actions menées en collaboration avec le milieu communautaire. Ces capsules peuvent être visionnées gratuitement en utilisant les liens suivants pour la Capsule scolaire et pour la Capsule communautaire

Ce lancement a permis de mettre de l’avant l’immense potentiel des agents de sensibilisation à l’entrepreneuriat jeunesse et la contribution essentielle des Carrefours jeunesse-emploi de l’Île-de-Montréal au rayonnement de l’entrepreneuriat jeunesse sur les divers territoires à ce chapitre.