lundi 21 octobre 2013

Le mentorat; une clé du succès en entrepreneuriat



Cette semaine, dans le cadre de notre série sur les entrepreneurs de Mercier, nous vous présentons une femme d’origine roumaine, travailleuse autonome et artiste peintre. Claudia Mand vend et expose aujourd’hui ses toiles au Canada et en Europe en plus d’enseigner les arts plastiques et la peinture. Voici l’histoire d’une femme qui a choisi la liberté, le courage et le Québec.

Claudia Mandl, alias Claudia Antonia Pectu, nait en Roumanie et  fait des études en pharmaceutique. Elle travaille 3 ans dans ce domaine. Elle nous parle de ce métier qui semble éloigné du statut de travailleur autonome et nous dit comment il lui a été utile : « en pharmacie, on travaille avec la vie des gens. J’ai appris à réviser trois fois mes intentions avant de passer à l’action. »

Puis, Claudia Mandl décide de s’inscrire à l’École des Beaux-Arts. Elle rencontre un grand artiste roumain, Monsieur Takacs Mihai, qui devient son professeur et son mentor. Il l’initie au milieu artistique roumain en la faisant participer à ses premières expositions et en lui apprenant les rouages du métier. « Cet homme m’a ouvert les portes de la Roumanie et, encore aujourd’hui, je profite de toutes les notions qu’il m’a transmises. », ajoute-t-elle.

À 33 ans, Claudia et sa famille viennent s’établir au Québec pour assurer leur sécurité.  À son arrivée, Claudia parle un peu l’anglais, mais aucunement le français. Pourtant, elle se trouve rapidement un emploi comme technicienne en pharmacie et part à la recherche de galeries d’art pour exposer ses oeuvres. En juin 2004, neuf mois après son arrivée, elle effectue son premier vernissage en sol québécois.

mardi 15 octobre 2013

Les femmes à l’assaut du monde des affaires!


Le mois dernier, une grande dame du milieu de l’entrepreneuriat tirait sa révérence. Le départ à la retraite de Lise Watier laissera un grand vide dans le monde des affaires. Cette précurseure de l’entrepreneuriat féminin a réussi à faire connaitre son entreprise à travers le monde, et ce, pendant plus de 45 ans. Ce modèle de persévérance et de détermination a sans nul doute inspiré une génération de femmes à oser percer dans un milieu d’hommes.

Encore aujourd’hui, seulement 16 % des entreprises canadiennes appartiennent à une femme. De plus, sur les 250 000 entreprises canadiennes possédées par une femme, seulement 20 % sont établis au Québec. * Bien que l’entrepreneuriat féminin soit de plus en plus important au Québec, il y a encore un grand pas à faire pour que la présence des femmes soit égale à celle des hommes.

Qu’est-ce qui explique la moins forte présence des femmes d’affaires?

Quand on questionne les femmes, elles répondent que la conciliation travail-famille est difficile ce qui explique qu’elles partent en affaire en moyenne vers l’âge de 34 ans. Pourtant de nombreuses entrepreneures optent au contraire pour l’entrepreneuriat afin de pouvoir travailler de la maison et avoir des horaires flexibles.

De plus, elles sont moins audacieuses quand il est question de s’endetter. Encore là quelques exceptions : certaines femmes ne craignent pas d’investir leurs économies dans leur rêve. Un bel exemple est l’actrice, chanteuse et entrepreneure Caroline Néron qui a construit, à partir de rien, son entreprise de bijoux il y a dix ans. Peu de gens accordaient de la crédibilité à son projet, doutant que l’artiste pût devenir une femme d’affaires. Elle a su relever le défi et elle est maintenant à la tête d’une entreprise qui génère des revenus de plus de 15 millions et emploie plus de 130 personnes.

lundi 7 octobre 2013

Grande première pour les Carrefours jeunesse-emploi


Les vingt Carrefours jeunesse-emploi (CJE) de l’Île-de-Montréal ont accueilli avec plaisir les nombreux participants ayant assisté au lancement des deux premières capsules vidéo, présentant la diversité des services offerts par les agents de sensibilisation à l’entrepreneuriat jeunesse, à l’occasion d’une grande première qui se tenait au Cinéma Beaubien, le 25 septembre dernier en fin de journée.

Les invités ont eu l’occasion de rencontrer tous les agents de sensibilisation à l’entrepreneuriat jeunesse, de découvrir les différents outils avec lesquels ces agents travaillent et d’échanger sur leurs diverses formes d’implication possible auprès des jeunes. Différents acteurs socio-économiques de l’Île de Montréal étaient présents de même que des représentants d’organisations ayant contribué financièrement au projet,

notamment du Réseau des Carrefours jeunesse-emploi du Québec (RCJEQ) et de la Conférence régionale des élus (CRÉ) de Montréal.

Le point fort de l’événement aura été sans contredit la projection,
en primeur, des capsules vidéo. La première présentait le travail des agents de sensibilisation à l’entrepreneuriat jeunesse dans le milieu scolaire, au niveau du secondaire et la deuxième faisait référence aux actions menées en collaboration avec le milieu communautaire. Ces capsules peuvent être visionnées gratuitement en utilisant les liens suivants pour la Capsule scolaire et pour la Capsule communautaire

Ce lancement a permis de mettre de l’avant l’immense potentiel des agents de sensibilisation à l’entrepreneuriat jeunesse et la contribution essentielle des Carrefours jeunesse-emploi de l’Île-de-Montréal au rayonnement de l’entrepreneuriat jeunesse sur les divers territoires à ce chapitre.